photo copyright Fabien Branche sur www.fabienbranche.fr
Mahagonny, mon agonie
Ville de lumières,cruelle chimère
Te quitter: mon vœux le plus cher
Ne pas te fuir me détruit
Mahagonny, mon agonie
Ville de délices et de vices:
Or, gin, jeux et whisky
Et des filles aux cuisses faciles
Mahagonny, mon agonie
Tes fondations sont fragiles
Ville de poussière, faux paradis
Ville-piège du « tout est permis »
Mahagonny, mon agonie
Rien n’est gratuit, tout se paye
En or, en sueur ou de sa vie
La milice y veille
Mahagonny, mon agonie
Enfer sur Terre
J’y trouverai ma mort
Dans le grand incendie
Qui détruira Mahagonny
d’après « Grandeur et Décadence de la ville de Mahagonny » de B. Brecht
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Je ne pense plus au corps je l’attend …de toutes mes pores, de mon désir de bois chaque matin et souvent plusieurs fois dans la journée.. gonflé, dur, j’ attend… en vain j’ai peur… mais surtout, chut!! ne rien dire … Continuer la lecture
crever, crever la bête, crever la bêtise
faire taire ce chien galeux de banlieue
cet esclave du bitume qui se prend pour un dieu
moi je suis nomade, je n’ai pas de terre,
pas d’attache, ni père ni mère
je suis folle
mais libre, libre d’être folle
libre comme l’air
mon fouet claque sur sa peau comme mes mots
je marque à vif sa bêtise et ses propos
mon fouet claque comme ses mots dans ma tête
sur sa peau je me venge, je marque la bête
la bêtise doit crever comme l’abcès
je soulage ma douleur dans l’excès
Je suis vide,
en moi ne résonne que le vide
Je suis sec,
en mon coeur ça craquelle sec
Je suis las
L’électricité n’est plus là
Je suis mort,
Tombé dans la neige, Matamore
C’est trop con
C’était pourtant assez pour toi gros con
C’est si lourd,
De porter sa connerie comme du velour
C’est la fin,
Que t’attendais, les genoux dans les mains
C’est ça! non?
Que t’as écrit un jour « la mort d’un con »
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Elle marche, elle marche et marche encore Le jour, la nuit, pendant des heures, Printemps, été, automne, hiver Comme un Bédouin dans le désert Elle marche, elle marche, toujours elle marche Dans le froid, sous la pluie Sous le soleil, … Continuer la lecture
Tu m’envahis imperceptiblement
Tu t’épanouis dans mon cerveau lente/ment
Je te fuis en noyant mon esprit /dans
Le whisky et les volutes d’en/cens
Je t’oublie mais ça ne dure qu’un moment
Tu resurgis toujours immanquablement
Et je mange des groseilles pour tuer le temps
J’aime ces fruits acides et vermeils
Comme les sentiments
Que je cultive et qui réveillent
Mes égarements
Tu m’envahis irrémédiablement
Je fais comme si tout se passait normal’/ment
Mais je dérape et je ruisselle moral’/ment
Tu me harcèles perpétuellement
Tu t’évanouis momentanément
Dans le whisky et les volutes d’encens
Et je mange des groseilles en attendant
Que l’inspiration s’éveille
Comme les tourments
Que je cache et qui sommeillent
En moi à plein temps
J’me lèverais bien pas
J’resterais bien sous les draps
Moi et mes pensées
Et mes rêves prolongés.
J’me lèverais bien pas
J’resterais bien couchée
Juste pour n’ pas affronter
Le concret d’une journée.
Juste ne rien faire et laisser braire
Le monde au dehors
Juste faire l’amour et fumer clopes sur clopes
Et laisser braire le monde au dehors
J’me lèverais bien pas,
En plus il fait moche,
Le soleil n’est pas là
Et y a que’qu’ chose qui cloche
J’me lèverais bien pas,
Cette journée, j’la sens pas.
Mon horoscope l’a dit :
« Demain restez au lit »
Juste ne rien faire et laisser braire
Le monde au dehors
Juste faire l’amour et fumer clopes sur clopes
Et laisser braire le monde au dehors
J’me lèverais bien pas,
Et merde au pôle emploi,
Et merde à Merkosy
Qui me pourrit l’envie
J’me lèverais bien pas
J’resterais bien sous les draps
Moi et mes pensées
Et mes rêves prolongés.
Juste ne rien faire et laisser braire
Le monde au dehors
Juste faire l’amour et fumer clopes sur clopes
Et laisser braire le monde au dehors